> Retrouvez le groupe Catherine Vincent sur myspace Rencontre avec… Catherine(&)Vincent Musiciens A’m : Le couple Catherine / Vincent et le groupe Catherine Vincent ne font qu’un... Vous êtes tous deux de ces artistes profondément à l’écoute des soubresauts de la planète, vous avez longtemps vécu à Damas, vous ressentez certainement ce qui se passe actuellement en Syrie avec une sensibilité très aigüe ? Vincent : Oui nous avons vécu 4 ans à Damas et nous y avons encore des amis très chers. Nous sommes d’un côté heureux de ce qui se passe en Syrie, émus par le courage des Syriens qui manifestent et dénoncent la tyrannie et navrés par la violence de la répression et la sauvagerie du gouvernement syrien. A’m : Ce drame humain qui n’en finit pas est-il relayé correctement par les grand médias à votre avis ? Catherine : On trouve régulièrement des infos dans les médias écrits. Le soucis c’est plus que l’on commence toujours à parler d’une région quand le problème prend des proportions énormes, alors que la répression a commencé en Syrie avec l’avénement de la famille Assad en 1970! C’est Hafez qui a mis en place les institutions qui contrôlent la dictature et Bachar n’a fait que perdurer le système. Ce jusqu’aux événements de Deraa, en mars 2011 quand le peuple a compris en masse que le pouvoir ne respectait pas leur dignité humaine et a pris le risque de manifester au péril de leur vie. A’m : Comment vous est venue l’idée de faire ce petit clip et qu’en espérez-vous ? Vincent : Nous sommes musiciens et donc écrire une chanson était pour nous un moyen naturel pour exprimer notre soutien à la révolution en cours. On s’est entouré d’amis musiciens pour finir de l’écrire et on en a sollicité d’autres pour tourner le clip.l’idée était de créer quelque chose qui puisse tourner sur la toile. Et c’était important que la chanson soit en arabe puisqu’au départ on voulait surtout faire sentir aux gens là bas qu’ils n’étaient pas seuls. A’m : Un moyen d’agir ou de peser dans la balance pour nos lecteurs ? Catherine : Lire, s’informer, c’est déjà très important pour avoir son propre avis sur ce qui ce passe. On peut aussi s’informer en regardant les très bons films postés tous les vendredis par le collectif abounaddara (voir page de droite), manifester, faire des dons... Vincent : Les familles des victimes, des blessés, des déplacés sont démunis et ont besoin de notre solidarité. Il y a plusieurs institutions sérieuses qui s’en chargent comme Souria Houria, très bon relai d’information également.