SOS Villages d'enfants SOS Villages d'enfants fête ses 60 ans

60 années de passions, d'engagements et d'enfances, ça se fête. Ce samedi 18 juin, le village de Busigny a accueilli la célébration du 60ème anniversaire de SOS Villages d'enfants. Retour sur une journée de partage, de rencontres, de surprises et d'émotions.

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Le soleil se couche seulement sur Busigny. Cette journée, une des plus longues de l'année, a déjà livré son lot d'émotions. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Alors que le jour s'éteint, des feux-follets semblent sortir de la maison commune. Les enfants du village, dont les cris et les rires s'étaient étrangement tus, traversent le parc en rang silencieux, tenant chacun à la main une lanterne. La procession lumineuse se dirige vers le chapiteau et invite les convives à la rejoindre. Un long cortège prend maintenant la direction du centre du village. Là, sous un kiosque, les enfants déposent leurs lanternes au pied d'un couple de musiciens tandis que la foule forme un cercle autour de la scène. La chanteuse remplit l'atmosphère de sa voix. Le silence s'installe et le temps s'arrête, laissant seule la musique flirter avec l'émotion. Les stores des maisons se lèvent et font apparaître des créations colorées, finissant de plonger le village dans une mélancolie joyeuse, une ambiance surréaliste, quasi-lunaire. Puis, les enfants, qui avaient de nouveau échappé à l'attention générale, sortent épars de la pénombre et se rejoignent derrière la scène, éclairés à la lueur de ballons lumineux. "Puisqu'il y a quelqu'un quelque part qui pense encore un peu à moi, il vaudrait mieux faire attention." Sur le refrain de la chanson du groupe Caracol, un premier ballon est lâché. Cinquante autres suivent et s'en vont pailleter dans le ciel jusqu'à disparaître à l'horizon. Chacun d'entre eux emmène un message. Un message d'amour, de paix et d'espoir écrit par les enfants du village à un destinataire encore inconnu qui, à son tour, saura bientôt qu'il y a toujours "quelqu'un quelque part qui pense encore un peu à [lui]". Le soleil se couche seulement sur Busigny. Cette journée, une des plus longues de l'année, a déjà livré son lot d'émotions. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises. Alors que le jour s'éteint, des feux-follets semblent sortir de la maison commune. Les enfants du village, dont les cris et les rires s'étaient étrangement tus, traversent le parc en rang silencieux, tenant chacun à la main une lanterne. La procession lumineuse se dirige vers le chapiteau et invite les convives à la rejoindre. Un long cortège prend maintenant la direction du centre du village. Là, sous un kiosque, les enfants déposent leurs lanternes au pied d'un couple de musiciens tandis que la foule forme un cercle autour de la scène. La chanteuse remplit l'atmosphère de sa voix. Le silence s'installe et le temps s'arrête, laissant seule la musique flirter avec l'émotion. Les stores des maisons se lèvent et font apparaître des créations colorées, finissant de plonger le village dans une mélancolie joyeuse, une ambiance surréaliste, quasi-lunaire. Puis, les enfants, qui avaient de nouveau échappé à l'attention générale, sortent épars de la pénombre et se rejoignent derrière la scène, éclairés à la lueur de ballons lumineux. "Puisqu'il y a quelqu'un quelque part qui pense encore un peu à moi, il vaudrait mieux faire attention." Sur le refrain de la chanson du groupe Caracol, un premier ballon est lâché. Cinquante autres suivent et s'en vont pailleter dans le ciel jusqu'à disparaître à l'horizon. Chacun d'entre eux emmène un message. Un message d'amour, de paix et d'espoir écrit par les enfants du village à un destinataire encore inconnu qui, à son tour, saura bientôt qu'il y a toujours "quelqu'un quelque part qui pense encore un peu à [lui]".