Et aujourd’hui,comment ta recherche évolue t-elle ?G.G : Je travaille aujourd’hui à la fabrication d’un tissu qui mêle ensemble le tricot et le feutre. Je fabriquais déjà du feutre pour les bijoux depuis plusieurs années, après m’être formée auprès d’autres artisans. Ma recherche ayant évolué, je m’oriente maintenant vers des pièces uniques, plus imposantes, mais qui habillent toujours le cou : collier-écharpe, écharpe-col, étoles,… A suivre... Le deuxième axe de mon travail concerne la réalisation des broches Poupées ; elle concentre tout ce que j’aime, un travail sur la matière mais aussi sur le volume. Je crée des silhouettes et m’improvise styliste, brodeuse, modiste, tricoteuse, maroquinière... Je ne m’impose aucune contrainte de temps et je soigne chaque détail jusqu’à ce que le résultat charme mon regard. Toutes sont différentes, uniques, je ne pourrais pas en faire deux identiques. C’est à ce jour la création dans laquelle je me sens le plus libre. Donc, pas de production en série ? G.G : Il y a bien entendu des contraintes économiques qu’on ne peut toujours éluder. Mais fabriquer soi-même comporte une limite imposée par le temps. Même si je le voulais, je ne suis pas en mesure de produire en grandes quantités. Le reproche que l’on peut faire souvent aux créateurs, c’est de pratiquer des prix inaccessibles. Penses-tu qu’il est possible pour un artisan-créateur de trouver l’équilibre entre juste rémunération de son travail et prix de vente «démocratiques» ? Ou la création doit obligatoirement rester élitiste ? G.G : Je ne suis pas d’accord avec l’idée que les prix pratiqués par les artisans sont inabordables. D’ailleurs le public ne s’y trompe pas. De plus en plus, il vient chercher auprès des créateurs la pièce originale qu’il ne trouvera pas auprès des grandes enseignes et il est prêt à payer le prix de la rareté. C’est la plupart du temps un prix juste, calculé au plus près et qui ne tient souvent pas compte du temps passé. Au final, le client est gagnant. Et aujourd’hui, comment ta recherche évolue t-elle ? G.G : Je travaille aujourd’hui à la fabrication d’un tissu qui mêle ensemble le tricot et le feutre. Je fabriquais déjà du feutre pour les bijoux depuis plusieurs années, après m’être formée auprès d’autres artisans. Ma recherche ayant évolué, je m’oriente maintenant vers des pièces uniques, plus imposantes, mais qui habillent toujours le cou : collier-écharpe, écharpe-col, étoles,… A suivre..Le deuxième axe de mon travail concerne la réalisation des broches Poupées ; elle concentre tout ce que j’aime, un travail sur la matière mais aussi sur le volume. Je crée des silhouettes et m’improvise styliste, brodeuse, modiste, tricoteuse, maroquinière... Je ne m’impose aucune contrainte de temps et je soigne chaque détail jusqu’à ce que le résultat charme mon regard. Toutes sont différentes, uniques, je ne pourrais pas en faire deux identiques. C’est à ce jour la création dans laquelle je me sens le plus libre. Donc, pas de production en série ? G.G : Il y a bien entendu des contraintes économiques qu’on ne peut toujours éluder. Mais fabriquer soi-même comporte une limite imposée par le temps. Même si je le voulais, je ne suis pas en mesure de produire en grandes quantités. Le reproche que l’on peut faire souvent aux créateurs, c’est de pratiquer des prix inaccessibles. Penses-tu qu’il est possible pour un artisan-créateur de trouver l’équilibre entre juste rémunération de son travail et prix de vente «démocratiques» ? Ou la création doit obligatoirement rester élitiste ? G.G : Je ne suis pas d’accord avec l’idée que les prix pratiqués par les artisans sont inabordables. D’ailleurs le public ne s’y trompe pas. De plus en plus, il vient chercher auprès des créateurs la pièce originale qu’il ne trouvera pas auprès des grandes enseignes et il est prêt à payer le prix de la rareté. C’est la plupart du temps un prix juste, calculé au plus près et qui ne tient souvent pas compte du temps passé. Au final, le client est gagnant.