Cela fait plus de trente ans que Bernard Buigues, aventurier insatiable, parcourt le Grand Nord : « C’est Jean-Louis Etienne qui m’a donné le virus des Pôles , se souvient-il, je l’avais accompagné en expédition, il y a maintenant 36 ans ! » D’abord guide touristique, la vie de Bernard Buigues prend un tour nouveau lorsqu’en 1997, il « trébuche » - selon ses termes - sur la défense de Jarkov, un mammouth mort il y a plus de 20 000 ans. Il consacre alors sa vie et ses voyages boréals à l’étude du permafrost et à la recherche de fossiles. « Je ne suis pas un découvreur, précise l’humble chercheur, je ne fais que découvrir les découvreurs. » La distinction est importante pour cet homme qui s’épanouit et valorise ses recherches au contact des populations locales : « Je me méfie de mes propres observations, nous dira-t-il lors de la conférence, ce sont ceux qui habitent les lieux qui constatent le changement climatique. » La dimension humaine prend une grande importance dans les travaux de ce chercheur passionné : « Je n’étudie pas seulement le mammouth, précise M. Buigues, je cherche aussi ce qu’il y a autour du mammouth et les traces d’Homme autour du mammouth. » Avant d’avouer dans un demi-rire : « Mon rêve : trouver un homme coincé sous un mammouth ! » Au sujet du clonage, qui fait en ce moment l’actualité, le scientifique garde la tête froide et préfère le discours pragmatique : « Je pense qu’on ne doit se refuser aucune question mais le clonage doit passer au second plan de nos priorités » répond-il à la question du maître de conférence. Bernrd Buigues, les pieds bien ancrés au sol, sous une épaisse couche de glace, appelle pour conclure la discussion à reconsidérer nos modes de vies : « Des gens vivent avec deux bassines d’eau par jour, relativise-t-il. Nous pouvons largement réviser nos besoins et réduire nos consommations ! » Cela fait plus de trente ans que Bernard Buigues, aventurier insatiable, parcourt le Grand Nord : « C’est Jean-Louis Etienne qui m’a donné le virus des Pôles , se souvient-il, je l’avais accompagné en expédition, il y a maintenant 36 ans ! » D’abord guide touristique, la vie de Bernard Buigues prend un tour nouveau lorsqu’en 1997, il « trébuche » - selon ses termes - sur la défense de Jarkov, un mammouth mort il y a plus de 20 000 ans. Il consacre alors sa vie et ses voyages boréals à l’étude du permafrost et à la recherche de fossiles. « Je ne suis pas un découvreur, précise l’humble chercheur, je ne fais que découvrir les découvreurs. » La distinction est importante pour cet homme qui s’épanouit et valorise ses recherches au contact des populations locales : « Je me méfie de mes propres observations, nous dira-t-il lors de la conférence, ce sont ceux qui habitent les lieux qui constatent le changement climatique. » La dimension humaine prend une grande importance dans les travaux de ce chercheur passionné : « Je n’étudie pas seulement le mammouth, précise M. Buigues, je cherche aussi ce qu’il y a autour du mammouth et les traces d’Homme autour du mammouth. » Avant d’avouer dans un demi-rire : « Mon rêve : trouver un homme coincé sous un mammouth ! » Au sujet du clonage, qui fait en ce moment l’actualité, le scientifique garde la tête froide et préfère le discours pragmatique : « Je pense qu’on ne doit se refuser aucune question mais le clonage doit passer au second plan de nos priorités » répond-il à la question du maître de conférence. Bernrd Buigues, les pieds bien ancrés au sol, sous une épaisse couche de glace, appelle pour conclure la discussion à reconsidérer nos modes de vies : « Des gens vivent avec deux bassines d’eau par jour, relativise-t-il. Nous pouvons largement réviser nos besoins et réduire nos consommations ! »