Le dernier est mort le jour de l’Armistice, le 11 novembre dernier. Pour nous les femmes, il n’y a pas victoire mais vide et je joins mes larmes à celles de toutes les femmes, allemandes ou françaises, qui errent dans leur maison sans homme. Je pleure ces bras perdus faits pour nous serrer et renverser les brebis lors de la tonte. Je pleure ces mains fauchées faites pour nous caresser et tenir la faux pendant des heures.