Savoirs écologiques paysans Patrimone du Verdon :Cultivons notre a

Les pratiques et les savoirs écologiques liées à l’arboriculture fruitière, sur le territoire du Parc naturel régional du Verdon.

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Comme nous le dit si bien Jean-Louis Mailland (cf. p. 11), la première règle du verger c’est de le laisser vivre.
 De nombreuses espèces animales et végétales sont à l’œuvre dans cet espace créé par l’homme. Contrairement à certaines idées reçues, celles-ci ne constituent pas forcément une menace pour vos arbres. Les insectes, bien souvent, sont associés aux ravageurs. Pourtant, si certains sont néfastes pour les arbres et les fruits, d’autres comme l’abeille ou la coccinelle ont une action positive sur les cultures. Apprendre à les connaître et à les domestiquer est un atout majeur pour l’arboriculteur et il est primordial de les laisser s’installer dans votre verger. Les plantes, grâce à leurs facultés répulsives, sont des alliées précieuses contre les maladies et les nuisibles. Alors que les mammifères apportent aux arbres un compost bien utile, les oiseaux, prédateurs naturels des insectes, équilibrent leurs populations. Cet ensemble d’interactions complémentaires, c’est la biodiversité fonctionnelle : en préservant cette harmonie, vous épargnez à votre verger des interventions coûteuses et parfois dangereuses. Les traitements chimiques de l’agriculture conventionnelle créent souvent des déséquilibres au sein de la biodiversité naturelle. En annihilant certaines espèces, ils créent des effets de pullulement, que seuls de nouveaux traitements pourront  corriger. Alors plutôt que de rentrer dans cette spirale infernale, laissons vivre
nos vergers et encourageons l’installation de la biodiversité en plaçant des ruches, des haies, des bûchers ou autres niches à auxiliaires. L’équilibre naturel est intelligent mais fragile, alors tâchons ensemble de le préserver. Comme nous le dit si bien Jean-Louis Mailland, la première règle du verger c’est de le laisser vivre. La nature sait ce qu’elle fait, il suffit parfois de l’observer, sans intervenir. Les insectes, lorsqu’on les évoque, sont tout de suite associés aux ravageurs. Pourtant, si certains sont néfastes pour les arbres et les fruits, d’autres comme l’abeille ou la coccinelle ont une action positive sur les cultures. Apprendre à les connaître et à les domestiquer est un atout majeur pour l’arboriculteur et il est primordial de les laisser s’installer dans votre verger. Les plantes, grâce à leurs facultés répulsives ou attractives, sont des alliées précieuses contre les maladies et les ravageurs. Alors que les mammifères apportent aux arbres un compost bien utile, les oiseaux, prédateurs naturels des insectes, équilibrent leurs populations. Cet ensemble d’interactions complémentaires, c’est la biodiversité fonctionnelle : en préservant cette harmonie, vous épargnez à votre verger des interventions coûteuses et parfois dangereuses. Les traitements chimiques de l’agriculture conventionnelle créent souvent des déséquilibres au sein de la biodiversité naturelle. En annihilant certaines espèces, ils créent des effets de pullulement. Et seuls de nouveaux traitements peuvent rectifier les conséquences d’un premier. Alors plutôt que de rentrer dans cette spirale infernale, laissons vivre nos vergers et encourageons l’installation de la biodiversité en plaçant des ruches, des haies, des bûchers ou autres niches à auxiliaires. L’équilibre naturel est intelligent mais fragile, alors tâchons ensemble de le préserver.