Savoirs écologiques paysans Patrimone du Verdon :Cultivons notre a

Les pratiques et les savoirs écologiques liées à l’arboriculture fruitière, sur le territoire du Parc naturel régional du Verdon.

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L’arboriculture n’est pas seulement une source de revenu, c’est aussi et avant tout une passion. Et cette passion, les amateurs la cultivent ! Dans leurs vergers, ils se réapproprient le temps, ils expérimentent, observant l’arbre au fil des saisons, le questionnant sur ses besoins.
« Aujourd’hui, on est dans une société où il faut aller très vite pour tout. » nous dit Évelyne (cf. encadré rencontre). « Nous, nous avons décidé de prendre le temps. » Et puisque tout vient à point à qui sait attendre, les fruits de ces néophytes n’ont certainement rien à envier à ceux de la grande distribution.Une promenade dans un verger amateur vaut souvent le coup d’œil : coquilles d’œufs suspendues aux branches, badigeons d’excréments de chien ou encore tuteurs fantaisistes, les astuces ingénieuses vont bon train.
 Mais au-delà de leur originalité, ces endroits merveilleux recèlent parfois de véritables petits trésors : d’anciennes variétés tombées dans l’oubli, survivantes ô combien précieuses pour notre patrimoine. C’est en constatant cette richesse et sa fragilité que depuis quelques années, des bénévoles passionnés se sont lancés dans une collecte des variétés et des savoir-faire en danger de disparition. En favorisant le partage des connaissances et en encourageant l’échange de plants et de greffons issus de vergers non-professionnels, des associations telles que Petra Castellana ou Les Croqueurs de pommes ont formé une avant-garde active et efficace de la conservation fruitière. Ensemble, nos arboriculteurs amateurs préparent d’ores et déjà le terreau des vergers de demain. N’attendez plus pour les rejoindre ! L’arboriculture n’est pas seulement une source de revenu, c’est aussi et avant tout une passion. Et cette passion, les amateurs la cultivent ! Dans leurs vergers, ils se réapproprient le temps, ils expérimentent, observant l’arbre au fil des saisons, le questionnant sur ses besoins. « Aujourd’hui, on est dans une société où il faut aller très vite pour tout. » nous dit Evelyne (cf. Encadré Rencontre). « Nous, nous avons décidé de prendre le temps. » 
Et puisque tout vient à point à qui sait attendre, les fruits de ces néophytes n’ont certainement rien à envier à ceux de la grande distribution. Une balade dans un verger amateur vaut souvent le coup d’œil: coquilles d’œufs suspendues aux branches, badigeons d’excréments de chien ou encore tuteurs fantaisistes, les astuces ingénieuses vont bon train. Mais au-delà de leur originalité, ces endroits merveilleux recèlent parfois d’anciennes variétés tombées dans l’oubli, survivantes ô combien précieuses pour notre patrimoine. C’est en constatant cette richesse et sa fragilité que 
depuis quelques années, des bénévoles passionnés se sont lancés dans une collecte des variétés et des savoir-faire en danger de disparition. En favorisant le partage des connaissances et en encourageant l’échange de plans et de greffons issus de vergers non-professionnels, des associations telles que Petra Castellana ou Les croqueurs de pommes ont formé une avant-garde active et efficace de la conservation fruitière. Ensemble, nos arboriculteurs amateurs préparent d’ores et déjà le terreau des vergers de demain. 
Alors vite, rejoignez-les !