Savoirs écologiques paysans Patrimone du Verdon :Cultivons notre a

Les pratiques et les savoirs écologiques liées à l’arboriculture fruitière, sur le territoire du Parc naturel régional du Verdon.

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Concurrencer les variétés américaines qui inondent le marché ? « Dur-dur ! » répond Alain Blanc, producteur d’amandes. Certes, les variétés anciennes présentent un intérêt écologique et humain. Elles s’inscrivent dans l’air du temps en proposant « des solutions locales pour le désordre global ». Cependant, pourraient-elles constituer une alternative aux variétés actuellement utilisées dans les cultures spécialisées ? Les producteurs de fruits sont unanimes : les arbres de variétés anciennes ne sont pas adaptés aux modes conventionnels de culture.
Entre autres inconvénients, leurs fruits ne correspondent pas aux normes de production et de distribution du marché.
L’arboriculture contemporaine a intégré un modèle économique rigide qui ne souffre pas de modifications structurelles sans engager des pertes importantes pour les producteurs. L’intérêt des variétés anciennes est donc ailleurs.Elles ne sont ni une réponse miracle aux maux de l’agriculture ni une alternative en soi. Il faut les penser comme porteuses d’un nouveau projet agricole.
Elles poussent à imaginer l’arboriculture autrement :sur un modèle diversifié plutôt que spécialisé ; à échelle humaine plutôt que mécanisée et intensive.
Avec la transition écologique, les acteurs du monde agricole vont être amenés à réviser leurs modes de
production et de commercialisation. Les impératifs écologiques et les circuits courts vont transformer l’économie
rurale dans les prochaines années. Le retour des variétés anciennes et locales s’ancre dans cette démarche plus globale et constitue une étape vers l’agriculture de demain.
Elles s’inscrivent dans un idéal écologique et humain et, plus largement, dans la réforme culturelle et éco-citoyenne que connaît la société dans son ensemble. Comme toute réforme réussie, celle-ci doit se mener progressivement, sur le long terme. L’agriculture conventionnelle doit maintenant relever le défi de son renouveau ; la réintroduction des variétés fruitières anciennes n’est alors qu’un petit pas dans une longue marche, qui devra mobiliser solidairement tous les acteurs du territoire. Concurrencer les variétés américaines qui inondent le marché ? « Dur-dur ! » s’exclame Alain Blanc, producteur d’amandes de Roumoules. Certes, les variétés anciennes présentent un intérêt écologique et humain. Elles s’inscrivent dans l’air du temps en proposant « des solutions locales pour le désordre global ». Cependant, pourraient-elles constituer une alternative aux variétés actuellement utilisés dans les cultures spécialisées ? La réponse est non. Les producteurs de fruits sont unanimes : les arbres de variétés anciennes ne sont pas adaptés aux modes conventionnels de culture. Entre autres inconvénients, leurs fruits ne correspondent pas aux normes de distribution en place sur le marché. En produire induit la création d’un réseau de distribution indépendant. Car l’arboriculture contemporaine a intégré un modèle économique rigide qui ne souffre pas de modifications structurelles sans engager des pertes importantes pour les producteurs. L’intérêt des variétés anciennes est ailleurs. Elles ne sont ni une réponse miracle aux maux de l’agriculture ni une alternative en soi. Il faut les penser comme porteuses d’un nouveau projet agricole. Elles poussent à imaginer l’arboriculture autrement : sur un modèle diversifié plutôt que spécialisé ; à échelle humaine plutôt que mécanisée et intensive. Avec la transition écologique, les acteurs du monde agricole vont être amenés à réviser les modes de production et de commercialisation. Les impératifs écologiques et les circuit-courts vont transformer l’économie rurale dans les prochaines années. Le retour des variétés anciennes et locales s’ancre dans cette démarche, elle constitue une étape vers l’agriculture de demain. Elles s’inscrivent dans un idéal écologique et humain et, plus largement, dans la révolution culturelle et éco-citoyenne que connaît la société dans son ensemble. Mais comme toute révolution, celle-ci doit se mener progressivement, sur le long-terme. L’agriculture conventionnelle doit maintenant relever le défi de sa réforme : la réintroduction des variétés fruitières locales et anciennes n’est qu’un pas dans une longue marche qui devra mobiliser solidairement tous les acteurs du territoire.