Coopération décentralisée Loi Oudin-Santini

Ce livret, à destination des élus locaux français, présente la Loi Oudin-Santini et donne la parole à des élus déjà engagés, qui témoignent de l'intérêt pour une collectivité à s'engager dans la coopération décentralisée pour l'accès à l'eau potable et à l'assainissement. La loi Oudin-Santini autorise les collectivités territoriales françaises, les établissements publics intercommunaux et les syndicats des eaux et/ou d’assainissement à mobiliser jusqu'à 1% de leur budget eau et assainissement pour financer des actions de coopération internationale dans ces secteurs.

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Les collectivités locales peuvent choisir de soutenir des projets menés par des acteurs associatifs ou des collectivités de leur territoire. Cela peut se faire sous la forme d’une subvention ponctuelle attribuée à un acteur, pour le financement d’un projet en particulier. Mais aussi de manière plus systématisée et étendue, avec la mise en place d’un fonds de soutien qui instruit des demandes et attribue une enveloppe annuelle.Une collectivité peut également apporter une contribution de manière ponctuelle aux projets portés par d’autres types d’acteurs, tels que l’Agence Française de Développement, en mettant à disposition une expertise spécifique. Piloter et mettre en œuvre soi-même des actions de coopération prend du temps et nécessite des ressources humaines spécifiques. S’entourer de partenaires techniques et d’acteurs extérieurs spécialisés dans ce domaine pour jouer le rôle d’opérateur peut être aussi une bonne option pour une collectivité, qui pourra alors s’impliquer aux côtés de son partenaire du Sud en se concentrant sur son propre domaine d’expertise.La mutualisation des ressources avec d’autres acteurs, associatifs ou collectivités, permet aussi de faire effet levier, et de venir renforcer l’impact des actions menées. L’apport de chacun peut être de tout ordre, financier, technique ou institutionnel, selon ses capacités, et selon les besoins.