Coopération décentralisée Loi Oudin-Santini

Ce livret, à destination des élus locaux français, présente la Loi Oudin-Santini et donne la parole à des élus déjà engagés, qui témoignent de l'intérêt pour une collectivité à s'engager dans la coopération décentralisée pour l'accès à l'eau potable et à l'assainissement. La loi Oudin-Santini autorise les collectivités territoriales françaises, les établissements publics intercommunaux et les syndicats des eaux et/ou d’assainissement à mobiliser jusqu'à 1% de leur budget eau et assainissement pour financer des actions de coopération internationale dans ces secteurs.

Page 7 : Loi Oudin-Santini

La loi du 6 février 1992 reconnaît juridiquement le droit aux collectivités locales françaises et leurs groupements de « conclure des conventions avec des collectivités territoriales étrangères et leurs groupements, dans les limites de leurs compétences et dans le respect des engagements internationaux de la France ».  La loi Thiollière de 2007, conforte et élargit ce droit en faisant de l’action internationale une compétence à part entière des collectivités territoriales, reconnaissant ainsi son intérêt local de fait.La Loi développement et solidarité internationale de 2014 apporte plus de flexibilité à l'action extérieure des collectivités territoriales.Les collectivités peuvent désormais « mener ou soutenir » des activités. Ainsi, les subventions ponctuelles et fonds de soutien aux acteurs du territoire sont reconnus d'intérêt local.Par ailleurs, l'action extérieure des collectivités n'est plus soumise à une obligation de signer une convention avec un homologue du Sud. Un cadre d’intervention complémentaire pour le secteur de l’eau La loi Oudin-Santini de 2005, offre une marge de manœuvre supplémentaire pour intervenir spécifiquement dans le secteur de l’eau et de l’assainissement.