Dans le cas d’un partenariat de coopération décentralisée, une convention va être signée en général avec une autorité locale du Sud, d’une part, et éventuellement avec d’autres partenaires techniques et financiers, du Sud ou du Nord, qui jouent un rôle dans le projet : ONG, bureau d’étude, institutions nationales, établissements publics, agences de l’eau, etc… On pourra même avoir des conventions multipartites.Dans le cas d’un soutien financier au projet d’un tiers, il s’agira d’une convention de financement, signée avec le porteur du projet soutenu. Un des enjeux clés des actions de solidarité internationale est le développement d’une solidarité entre citoyens du Nord et du Sud. Communiquer et informer ses citoyens sur l’implication de la collectivité est un volet à part entière d’une politique de coopération. Ces actions étant financées sur le budget de la commune, les élus doivent à leurs administrés une certaine transparence sur les actions menées. L’enjeu est multiple : instaurer la confiance des citoyens dans la politique menée, les sensibiliser à la problématique de l’accès à l’eau et à l’assainissement dans les pays en développement, et plus globalement aux problématiques plus larges liées à la ressources en eau et la protection de l’environnement, et leur montrer ce qu’ils apportent grâce au mécanisme de solidarité qu’ils soutiennent. Cette information peut se faire sur la facture d’eau, sur le bulletin municipal, sur le site web de la municipalité, par l’organisation d’un évènement annuel ouvert à tous, ou via tout autre support à destination de l’ensemble des usagers.